La facilitation graphique dont je vous parle régulièrement sur ce blog (mon histoire avec la facilitation graphique si vous l'avez loupée) fait partie du vaste monde de la facilitation. Un univers qui peut laisser sceptique bon nombre de non initiés.
Pour explorer ces mystérieuses contrées, Vincent Dromer, Melissa Aldana, Yoann Lemeni, Geoffrey Guillochin et Thibaud Gangloff ont concocté un super guide intitulé Carnet de facilitation, les meilleures techniques d'intelligence collective édité chez Eyrolles. Il sort d'ailleurs dès aujourd'hui dans toutes les bonnes librairies.
Pour vous guider dans cette folle aventure, les auteurs vous proposent de cheminer à travers votre (ou vos) intinéraire(s) préféré(s) : faciliter le quotidien, faciliter les moments collectifs, faciliter l'engagement dans le temps et faciliter les évolutions culturelles et organisationnelles.
Et figurez-vous que si vous choisissez de vous aventurer dans le premier itinéraire, celui qui vous permet de faciliter le quotidien, vous trouverez une partie traitant de la facilitation graphique. J'y ai mis mon grain de sel et mon coup de crayon pour un aparté avec une pointe de théorie et un peu de pratique.
Je commence donc par mettre les pieds dans le plat en énumérant les idées reçues que le lecteur a très probablement : ce n'est pas très sérieux de dessiner, c'est réservé aux artistes ou encore ça nécessite du matériel de compétition (liste bien évidemment non exhaustive, vous pouvez balancer vos clichés en commentaire).
Je mentionne ensuite différentes terminologies qu'on peut croiser autour du monde de la facilitation graphique, c'est un débat qui peut vite virer en guerre de chapelle donc j'y coupe court en précisant que ce qui est important avant tout, c'est le pouvoir du visuel.
Une fois ces bases posées, on peut s'intéresser à l'objectif visé : mettre la forme au service du fond, avec une approche simple sans être simpliste. Et je peux vous dire que la simplicité est loin d'être évidente ! Mais une fois approchée, son efficacité est redoutable : cela permet de fédérer autour d'une vision commune, de faciliter la compréhension et l'appropriation, de créer du sens et in fine de mémoriser et de stimuler l'intelligence collective (la boucle est bouclée avec la facilitation).
J'y propose également un cheminement pas à pas pour apprivoiser la pensée visuelle, même pour les plus réticents. Cette méthode très simple est basée sur la même dynamique présentée dans cet article sur comment apprendre la facilitation graphique. Mention spéciale pour les sites Un Picto par Jour et Picto Dico qui sont de très belles source d'inspiration si vous êtes perdus pour représenter vos idées.
Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture et de belles facilitations (graphiques ou non).
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